Ouest France (14 janvier 2015)

Il n’y avait personne au dernier conseil municipal sur le banc d’Europe écologie les Verts (EELV),
Stéphane Bertrand n’était pas encore vraiment parti et Marie Luce Jolly-Trivière n’était pas encore
arrivée. Native du Pellerin, Marie Luce Jolly-Trivière s’est enracinée depuis 1987 à Saint-Brevin-
les-Pins. Âgée de 52 ans, mariée, mère de deux garçons, psychothérapeute, hypnothérapeute, elle
exerce maintenant à Saint-Brevin-les-Pins.
Mme Jolly-Trivière a déjà siégé au conseil municipal entre 2008 et 2014. Élue sur la liste de Yanick
Lebeaupin, elle siégeait dans l’opposition avec quatre socialistes et un autre EELV. Notre-Dame-
des-Landes était déjà une barrière entre les deux groupes et, en fin de mandat, elle représentait «
l’opposition de l’opposition ». Elle regrette le dernier conseil municipal annulé au dernier moment
ou, confie-t-elle : « Après cinq ans de travail en commun, nous n’avons même pas pu nous dire
au revoir ».

Candidate à la tête de liste EELV lors des dernières élections municipales, la liste n’a finalement
obtenu qu’un seul siège avec 10,2 % des voix. Après la démission surprise de Stéphane Bertrand
liée à l’augmentation de son activité professionnelle, Marie Luce Jolly-Trivière, malgré un carnet de
rendez-vous très étoffé se retrouve maintenant dans cinq commissions.
Elle insiste beaucoup sur la préparation de ses interventions au conseil municipal mais, ajoute-t-elle
il faut qu’elle soit renseignée le plus tôt possible car elle doit réunir son équipe, qui reste vigilante
sur les thèmes de l’environnement et de la citoyenneté. La loi sur la parité a aussi ses revers car elle
ne peut pas remplacer Stéphane Bertrand au conseil communautaire.
Pendant ses études, à Rennes, elle a rencontré Brice Lalonde et son fil conducteur reste la
démocratie et la solidarité. Même si, pour elle, l’écologie est plutôt une valeur de gauche, elle ne
veut pas se situer dans cette dualité politicienne.
Malgré le support de son équipe, elle se sent un peu seule. Même si l’environnement est une
préoccupation de la municipalité, elle pense qu’elle peut avoir une petite influence et insiste sur les
problèmes d’accessibilité et sur les nuisances sonores.
Elle regrette que la Loire à Vélo ne soit pas aménagée sur son arrivée dans la commune, elle
regrette l’installation du collège dans la zone commerciale ou les parents garent leurs voitures sur
les pistes cyclables.